~cedric

it's something ¯\_(ツ)_/¯

La Lunii V3 ne fonctionne pas sans application mobile, et c'est dommage

December 31, 2024 — Cédric Dekimpe

Ma fille a reçu une Fabrique à Histoire Lunii pour son anniversaire il y a dix jours.

La fabrique à histoire, c'est une petite boite en plastique avec 3 bouttons, deux molettes, et un haut-parleur. Des histoires interactives sont chargées sur la carte SD interne de l'appareil et l'enfant interagit avec sans écran. C'est un cadeau formidable, et mes fils en ont chacun une qu'ils utilisent très régulièrement.

Côté gestion, il fallait jusqu'à récemment installer une application PC, malheureusement uniquement disponible pour Windows, mais qui marchait très bien avec Wine. Après avoir branché la fabrique à histoire en USB et lancé l'application bureau, on pouvait parcourir le catalogue et envoyer les histoires sur la fabrique. Et tout ça fonctionnait très bien.

Le problème, c'est que le fabricant à récemment mis à jour l'appareil, et qu'il faut maintenant une application mobile pour pouvoir gérer les paramètres et les histoires stockées sur la fabrique.

La fabrique est censée se configurer en Wi-Fi, mais elle n'a jamais pu trouver mon réseau (qui marche pourtant très bien avec tout mes autres appareils). Il est toujours possible de brancher la fabrique à un PC (ce que j'ai fini par faire), mais il est obligatoire d'utiliser l'application mobile pour sélectionner les histoires à transférer. On se retrouve alors avec un montage hybride : la fabrique branchée en USB au PC, le smartphone dans une main pour sélectionner les histoires voulues, la souris sur l'autre pour cliquer sur le bouton "synchroniser".

J'imagine que c'est l'évolution logique d'un point de vue business, l'arrivée d'une application mobile ouvre probablement beaucoup de portes pour l'éditeur, et rend la fabrique accessible à celles et ceux qui n'ont pas d'ordinateur chez eux, mais je trouve regrettable que ça soit devenu une obligation.

Je ne comprends pas la nécessité d'avoir une app mobile pour tout, et surtout, de ne pas offrir d'alternative, alors que celle-ci existe : jusqu'à la version précédente, l'application PC permettait de tout faire, pourquoi donc l'avoir amputé de ses fonctionnalités?

Tags: dad-life


Weeklog #2035

December 02, 2024 — Cédric Dekimpe

Family

Noah had a kung-fu practice with a teacher coming for the main school in Brussels this Saturday - he did great and was proud of himself after the two trainings he had.

Saint-Nicolas was this Sunday - The kids received a lot of books, Lego, toys and chocolate. I try to make as much memories of those sweet days while they are little, time goes by so fast.

Tech

I've started to try LinkWarden along with Floccus to manage my bookmarks and overcome my fear of the link rot (see weeklog #2033 for context)

I've decided to host in on miaw.be at least for now, the only problem being that the Docker version has a known problem that prevent to preserve a local version of the links - which I guess goes against my purpose here - but there's an open PR that solves it, hopefully it will be merged soon.

On another topic, at work this week, I needed to merge two CSV files based on one column. Being a Ruby developer, I started to quickly write some code to handle that, but the time to process the files (which are both in the 100000+ lines) was taking forever. I ended up writing a bash script based on join, cat, tail and sort that is barely taking 1 second to complete. It's unlikely that it would serve anyone in the future, but for the beauty of it, here goes :

sh join -t, -a1 -a2 -o 1.2,1.5,1.4,2.2,2.4,2.14,2.15 -1 4 -2 2 -e "NULL" --header <(cat $1 | tail -n +2 | sort -t, -k4,4) <(cat $2 | tail -n +2 | sort -t, -k2,2) > $3

Comics and Books

  • Thorgal #42, Özurr le Varègue - it's meh. The story in itself is OK, but the writer seem to feel like he has to give context in the dialogues, which makes the conversation between the characters very unlikely. The drawnings are really impressive though, I really liked them.
  • Finished Salem's Lot - It was a long one, I started the book 6 weeks ago and I was struggling to find the motivation to read it. In the end it seems like nothing really happened and the story goes exactly where I was expecting, which is a bit disappointing.
  • Started and finished reading Eviter les péages, by Jérôme Colin - This one, on the other hand, I couldn't let go off. I finished it in 2 days. This book moved me, a bit like the other 2 novels of Jérôme Colin that I read already.

Interesting readings online

Tags: weeklog, comics, bash, ruby, dad-life


Les mascottes de l'école

November 15, 2024 — Cédric Dekimpe

C'est la deuxième année maintenant que l'institutrice de Noah propose des mascottes en classe. Elles sont au nombre de 4 ou 5, et passent de mains en mains de weekend en weekend. Les enfants sont encouragés à les emmener avec eux pendant leurs activités et de prendre des photos pour les présenter le lundi matin.

Noah est toujours à la fête quand il revient avec une mascotte à la maison, mais cette fois ci, il est encore plus enthousiaste que les fois précédentes.

Ils étudient Le livre de la jungle, de Rudyard Kipling, et de fait, les mascottes sont à l'effigie du roman. Hier, Noah est donc rentré avec Kaa à la maison, et depuis, Kaa ne le quitte plus : il l'a aidé à faire ses devoir jeudi soir, il a été installé sur un petit coussin dans le lit de Noah pour la nuit, et cette après-midi, il est venu assister au cours de natation.

"Kaa à la piscine"

Tags: dad-life


Non, je ne publierai pas la photo de mon fils sur Facebook

January 30, 2016 — Cédric Dekimpe

Depuis maintenant 7 semaines, je suis passé du statut de geek à celui de papa-geek. C’est une évolution importante dans la vie de celles et ceux qui choississent de devenir parents, et comme toute étape, elle amène son lot de questions existancielles.

Une question que nous nous sommes posée, en tant que futurs parents, était de savoir si, oui ou non, nous allions publier les photos et les exploits du petiot sur les réseaux sociaux.

Fort heureusement, nous étions, sa maman et moi, du même avis : il n’en est pas question.

Les raisons de notre choix sont très simples, et elles ont d’ailleurs été partiellement couvertes par un article sur le site Le Ligeur il y a quelques jours : Gare aux photos de son enfant sur le web.

L’article, qui résume assez bien notre pensée, passe tout de même à côté d’un point important : l’influence de l’entourage. Depuis la naissance de Noah, certains de mes proches qui n’ont pas encore eu l’occasion de faire sa connaissance m’ont demandé si je pouvais leur envoyer une photo sur FB. Face à mon refus plus ou moins motivé, la réaction fut toujours la même : ce n’est qu’une photo.

Certes, ce n’est qu’une photo. Mais c’est aussi et surtout un élément de notre vie privée. De sa vie privée. Qu’en sera-t-il, dans 10 ou 12 ans, lorsqu’il se rendra compte qu’on a publié des souvenirs de son enfance aux yeux du monde? Comment pourra-t-on, en tant que parents, le mettre en garde contre les dangers d’une surexposition de sa vie privée sur Internet, alors que nous-même aurons étalé son enfance sur le même réseau?

Dans mon entourage, de nombreux jeunes parents partagent des photos de leurs petits bouts. Je comprends les motivations de certains : communiquer avec des parents éloignés, partager un mot d’enfant rigolo illustré par une photo de sa frimousse barbouillée de chocolat. Je comprends et je respecte leur choix, alors, s’il vous plait, comprenez ou, à défaut, respectez le nôtre : celui de protéger la vie privée de notre fils pour son plus grand bien. C’est une photo que vous voulez? Passez plutôt lui rendre visite 🙂

Tags: dad-life


Liste de naissance : petits tracas de futur papa

November 24, 2015 — Cédric Dekimpe

Cher bébé9,

Comme tu le sais depuis plusieurs semaines maintenant, je viens bientôt être papa. Mais ça, tu le savais déjà.

Comme tu le sais également, cette nouvelle vie qui s’annonce me remplit de joie, mais ça, tu le savais déjà aussi. Des futurs papas-gâteaux qui s’extasient devant des chaussettes miniatures, tu en vois tous les jours.

Tu en vois tellement, d’ailleurs, qu’il est étonnant que j’ai à coucher sur papier mon ressenti. Parce que, oui, on pourrait imaginer qu’au vu du nombre de futures mamans et de futurs papas que tu vois tous les jours, tu devrais savoir ce qu’ils attendent et comment répondre à leurs besoins.

Mais non.

Ou alors si, mais il y a bien longtemps, parce que tu n’as manifestement pas su prendre le tournant quand le web est arrivé et que l’e-commerce a fait son entrée fracassante dans nos vies. Ce jour-là, tu devais être distrait, tu t’es pris un platane. C’est pas de bol, mais c’est comme ça.

Tout avait déjà mal commencé : selon les sources de mon épouse, la plupart des magasins chez qui on voudrait déposer une liste de naissance exige (ou « conseillent fortement ») que l’on y achète également la chambre et la poussette. Ben voyons. Pour la poussette, c’était hors de question, nous avions trouvé le modèle qui nous plaisait au prix qui nous plaisait. Et pour la chambre, ma foi, nous l’avons trouvé chez toi. Et nous en sommes contents.

Nous étions d’autant plus contents que tu fasses partie des rares gentils : ceux qui n’obligent à rien. Nous avons donc décidé de déposer notre liste de naissance chez toi. Bien mal nous en a pris.

J’aurais dû avoir la puce à l’oreille dès le début, lorsque nous sommes arrivés pour commencer la fameuse liste de naissance : mon nom a été amputé, ni plus, ni moins.

Certes, mon nom combiné à celui de mon épouse compte 44 caractères. C’est beaucoup, mais pas encore tant que ça. Malgré tout, ton système informatique n’accepte que 40 caractères. Point. Me voici donc rebaptisé « Céd ».

Ça ne me dérange pas tant que ça, mes amis m’appellent déjà ainsi, mais qu’arrivera-t-il lorsqu’une de mes connaissances cherchera mon nom complet pour accéder à notre liste de naissance ? Qu’arrivera-t-il lorsqu’un couple, dont la somme des caractères des noms et prénoms, sera largement supérieur à 40 ?

On nous demande ensuite nos coordonnées. Nous sommes belges, nous vivons près de la frontière, et chez nous, les codes postaux sont consitutés de 4 chiffres. Chez toi, au sud de la frontière, vous en avez 5. Et manifestement, ceux qui ont développé ton système informatique n’ont jamais imaginé que tu pourrais avoir des clients belges.

Tu décides donc d’ajouter un zéro à mon code postal, ce qui me localiserait à Saint-Laurent-du-Var, près de Nice. C’est très gentil à toi, mais j’habite à Arlon, ou il fait bien plus froid que dans le sud de la France. Heureusement, la liste de naissance n’est pas géolocalisée.

Passons ces désagréments, même s’ils me défrisent un peu. C’est une déformation professionnelle, vois-tu, étant développeur, je m’étonne toujours de ce genre de problèmes, qui n’auraient tout simplement pas dû exister.

De retour à la maison, nous voulons accéder à notre « bébéliste », comme tu l’appelles. Et une fois encore, j’ai failli m’étouffer : j’ai reçu au minimum 3 e-mails là où un aurait été suffisant, et pire, j’ai reçu mon mot de passe pré-généré, en clair, comme si de rien n’était.

De nouveau, je passe outre mon agacement : je clique sur le lien de confirmation et j’arrive sur un formulaire de connexion. Je remplis religieusement mon identifiant et mon (ton) mot de passe, j’appuie sur « enter » et… rien. De retour sur le formulaire.

Soit, j’ai dû me tromper. Je réessaye une nouvelle fois en copiant le mot de passe directement depuis le mail que j’ai reçu de ta part, histoire d’être certain de ne pas m’être trompé. Toujours rien.

Je décide donc de lancer la procédure de redéfinition de mot de passe, on ne sait jamais. Mais non. Définitement. Rien. Pas même un message d’erreur.

Mon épouse essaye de son côté, même résultat.

J’essaie une ultime fois, en prenant toutes les précautions du monde, je saisit ma souris et clique sur le bouton « me connecter ». Ô joie. Voilà donc mon erreur : il fallait impérativement cliquer sur le bouton « me connecter » et non confirmer le formulaire via la touche « enter » de mon clavier (chose que je fais tous les jours, des centaines de fois).

Il va sans dire qu’à ce stade, je n’ai qu’une envie : te contacter, annuler la « bébéliste » et recommencer chez un de tes concurrents qui a fait appel à des développeurs plus compétents. Mais j’ai passé deux heures dans ton magasin à faire mon choix, et je suis fatigué. Finalement, quelques petits problèmes sur ta plateforme ne m’arrêteront pas, si ? Peut-être aurais-je mieux fait.

Quelques semaines plus tard, ma belle-mère décide très gentiment de nous faire quelques cadeaux. Elle se rend donc dans ton magasin, et fais son choix parmi les éléments de notre liste. Consciencieuse, elle met la priorité sur les urgences : les choses dont nous aurons besoin immédiatement au retour de la maternité.

Au moment de payer, elle s’inquiète de savoir quand ce sera livré, parce que dans un mois, bébé sera probablement là. En rigolant, tu lui réponds que non, que tout arrivera bien rapidement, qu’il n’y a pas de quoi s’en faire.

C’était il y a 3 semaines, nous étions à la 36e semaine de grossesse de mon épouse. Aujourd’hui, rien n’est encore arrivé, aucune nouvelle de ta part, comme si tu nous avais oubliés. Inquiet, je décide de te contacter par téléphone. Et toi, de me répondre que tu « n’as toujours rien reçu, que ça devrait arriver dans une dizaine de jours ».

Bien que l’envie de t’étrangler est vive, je reste courtois, je t’explique que nous sommes à la 39e semaine de grossesse, que dans dix jours, bébé est censé être là, et que tu nous avais assuré que tout serait disponible bien rapidement, qu’il n’y avait pas de quoi s’en faire. Tu me réponds que tu vas te renseigner et que tu me rappelleras.

Tu m’as effectivement rappelé, pour me dire qu’un (1 !) produit commandé pourrait être disponible plus tôt, mais que pour le reste, il faudrait patienter. Je te propose donc, toujours poliment même si le rouge me monte aux oreilles, que tu me rembourses les produits commandés qui ne seront pas livrés à temps, que j’irais les chercher ailleurs, là où ils seront disponibles.

Mais non, malgré ma bonne volonté, tu refuses l’arrangement que je propose : tu veux bien remettre la somme des achats sur d’autres éléments de la liste, mais pas rembourser. Or la somme en question était consacrée à ces produits bien précis, pas à autre chose, et tu m’avais promis qu’ils arriveraient à temps. Tu m’as trahi, deux fois.

Je ne sais pas comment se passeront les choses d’ici à ce que nous fermions notre liste chez toi, mais une chose est sûre, si je suis à nouveau papa dans quelques années, je ne reviendrai plus chez toi.

Tags: dad-life